Une réalisation Jean-Marc Viala & iXref
Un bâtiment ancré dans son territoire
Un des enjeux de l’implantation du programme réside dans sa qualité d’aboutissement d’un quartier en marquant un point final matérialisé actuellement par la raquette de retournement.
La disposition des volumes relève de cette logique tout en laissant apparaitre des percées visuelles et l’annonce de son incrustation dans le paysage existant.
La topographie participe de l’opportunité d’inscrire les volumes dans le paysage
En façade Est le volume édifié prolongera un front bâti à l’échelle urbaine visible depuis l’environnement lointain.
La volumétrie ciselée permet de ménager une percée (lacune) sur le cœur d’ilot signalée par les tuyés et créatrice d’une séquence urbaine.
Cette séquence urbaine est finalisée par le volume du bâtiment B orienté Nord Sud et développé en Est Ouest. Son étroite façade Est vient en effet conclure la séquence et en se retournant le volume s’enchâsse progressivement dans le terrain naturel jusqu’à ce confondre avec celui-ci et devenir jardin (Courtil) suspendu.
Enfin après une dernière percée reliant l’esplanade aux espaces naturels le volume du bâtiment C se fait discret sur sa façade ouest pour laisser place à la végétation. Sa façade Est quant à elle participe à la formation de l’esplanade.
Au-delà de la proposition architecturale, il est apparu comme une évidence d’intégrer l’espace publique à la réflexion. Ainsi la raquette de retournement, purement outil de fonctionnalité, devient esplanade où s’entremêlent les qualités d’espaces publiques et privés.
Les trois volumes formes un écrin avec en est et ouest deux façades au vocabulaire commun puis au nord la façade du bâtiment B à la proportion horizontale laissant entrevoir un horizon végétal. De même les percées aux intersections des trois volumes produisent par l’échappé du regard une sensation de continuité de l’espace en opposition avec l’interruption.
Le traitement de l’esplanade fera l’alliance du minéral et du végétal par des secteurs pavés à joints fermés (bande de circulation), pavés à joints ouverts propices à l’infiltration des eaux de ruissèlement et au développement de végétation rase.
Des secteurs de plantés de graminées, vivaces et bosquets seront disposés pour ménager des lieux de respiration. Enfin une série d’arbres de hautes tiges sera disposée stratégiquement pour participer à la composition de l’espace (cassure des lignes droites) et permettre des masques de protection des façades.
L’ensemble de ce traitement permettra d’éliminer les ilots de chaleurs par la suppression et le non-emploi d’enrobé