Le bien-être au travail

Le bien-être au travail

Le bien-être au travail

Des espaces bien concus

Le bien-être au travail s’apprécie tant d’un point de vue physique que psychologique et est caractérisé par le fait de se sentir bien dans son environnement (l’aspect pécuniaire n’est pas abordé ici !).

Son corolaire, le confort, se définit plus comme une absence de gène dans l’évolution à l’intérieur de ce même environnement.
Les principaux critères de confort dans les immeubles de bureaux sont :

  • L'éclairage : l’accès à la lumière naturelle et l’éclairage artificiel ;
  • Le confort thermique ;
  • L’acoustique ;
  • La qualité de l’air;
  • L'accès à la nature :la biophilie.

 

Dans des environnements tertiaires tournés vers le smart building, il est important de s’intéresser au bien-être des utilisateurs.

L'éclairage ; lumière naturelle et l’éclairage artificiel

En 2017, le tertiaire a produit 4 000 000 de tonnes de CO2. En cause : l’éclairage obsolète. 80% des installations d’éclairage ont plus de 20ans.
L’accès à la lumière naturelle impacte fortement l’humeur et la santé des salariés. Pourtant le code du travail indique simplement « qu’un niveau d’éclairement suffisant doit-être assuré ». Les normes stipulent qu’au-delà de 6 mètres de façades, l’éclairage naturel n’est plus assuré. La norme EN-12 464-1 fixe également le niveau d’éclairement qui doit-être de 500 lux sur le plan de travail d’un bureau.
L’éclairage naturel, même s’il est indispensable, n’est jamais suffisant pour éclairer les espaces de bureaux. Il faut recourir à l’éclairage artificiel ce qui induit une consommation énergétique mais qui peut être maitrisée par l’emploi de lampes à Led, de système à détection de présence, de renforcement ponctuel et non généralisé, bref par des études d’éclairage.
Un éclairage LED permet de diviser :
- la consommation d’électricité des appareils par 2 à 5 ;
- les coûts de maintenance par 3.
La « température » de l’éclairage, autrement dit sa couleur a une importance capitale pour le confort des utilisateurs. Donnée en Kelvin (K), elle indique si la lumière est chaude (ton orangé) ou froide (ton bleu). La couleur moyenne est de 6 000K, en dessous de cette valeur la couleur est plus chaleureuse, au-dessus l’éclairage tant vers le bleu. Il est plus froid.
Au nord de la France, on préfère les tons plus chauds, au sud les tons plus froids ! Le niveau idéal pour le confort étant compris entre 2 000k et 3 000K
Dans le cadre d’économies d’énergie, pensez à faire installer un système de détection de présence. Il permet une réduction de la consommation pouvant aller jusqu’à 55 %.
Dans vos bureaux, optez pour la mise en place de prises « vertes ». L’alimentation de ces prises est coupée selon des plages horaires définies. Couper l’alimentation des photocopieurs, des imprimantes, des appareils en veille vous permet des économies d’environ 25%.
Relampons, relampons.

La thermique

La loi Elan (cf artcile : le nouveau décret tertiaire) va obliger les propriétaires d’immeubles tertiaires de plus de 1 000m² à effectuer des travaux de mise en conformité de leurs biens. Cette mise en conformité passe par le remplacement des appareils de production de chauffage ou de rafraîchissement par des solutions plus performantes et économes en énergie mais aussi et surtout par des travaux d’isolation des enveloppes des bâtiments.
Un bâtiment, peu ou mal isolé, conduit au phénomène de « paroi froide » et même lorsque l’environnement immédiat est à 20 degrés, le rayonnement du corps vers les murs extérieurs plus froids conduit à un inconfort. Pour pallier cet effet, on est amené à surchauffer le bâtiment.
Ainsi, il est nécessaire de limiter, voire d’empêcher que les parois extérieures ne se refroidissent, en les isolant. Conserver la température des parois extérieures à des niveaux élevés, c’est consommer moins d’énergie pour chauffer l’intérieur des bâtiments.
La solution consiste à mettre en place une isolation extérieure. La technique offre deux avantages :
• Elle permet de créer une réelle enveloppe autour du bâtiment et supprime les risques de ponts thermiques. Elle permet également un refroidissement plus facile des locaux ;
• Elle est l’occasion de proposer une nouvelle façade au bâtiment et de pallier les autres désordres que le temps aurait pu faire subir à l’ouvrage (fissures, infiltration, etc…).
En réalisant des travaux visant à réduire la consommation d’énergie, les maîtres d’ouvrage gagnent des bâtiments modernes, et dans l’air du temps. Aspect d’autant plus important que la vacance les immeubles de bureaux est souvent dûe à leur obsolescence.

« Le développement durable et construction »
En Europe, un bâtiment consomme 50 % du total des ressources naturelles exploitées Il est responsable de :
• 40 % des déchets produits ;
• 42 % des consommations d’énergie ;
• 30 % des émissions de CO2 ;
• 16 % des consommations d’eau.
Construire durablement, s’est s’intéresser à :
- à la raison d’être d’un ouvrage ;
- aux utilisateurs ;
- à la protection de l’environnement. »


L'acoustique

Plus de 80% des français estiment subir des nuisances sonores au bureau. Or le bruit engendre des risques psychosociaux. Nervosité, fatigue, irritabilité sont autant de facteurs qu’il est possible de combattre avec la mise en œuvre de solutions spatiales et de matériaux adéquats.
La mise en œuvre de matériaux poreux au niveau de l’enveloppe du bâtiment mais aussi à l’intérieur permet de réduire les nuisances. L’autre manière de traiter le bruit est d’offrir aux salariés des lieux adaptés à la tâche à réaliser. Ainsi, pouvoir s’isoler pour téléphoner, pour se concentrer ou disposer des salles de réunion, de rencontres à la taille adaptée sont autant de solutions pour traiter les nuisances dans un environnement tertiaire.
Réduire le bruit est l’affaire des acousticiens qui peuvent proposer des solutions techniques appropriées et des space-planners, qui sauront conseiller des matériaux ou des espaces adaptés aux cas étudiés.
Traiter le bruit, c’est intervenir sur l’ensemble des parois du bureau :

  • Le plafond;
    • Matériaux et forme du plafond ou du faux-plafond;
    • Baffles suspendus;
    • Ilots;
  • Les murs;
    • Revêtements absorbants;
    • Baffles murales;
  • Du mobilier adapté;
  • La géométrie des espaces;
  • Le sol;
    • Sous couche;
    • Moquette et revêtements de sols.

 

La qualité de l’air

Les sources de pollution sont nombreuses dans un environnent clos et la qualité de l’air a un impact fort sur le confort puisqu’elle modifie directement la sensation de chaleur.
Ainsi, un taux d’humidité dans l’air de 80% avec une température ressentie de 22°C équivaut à 25% d’humidité pour 27°C. Un air trop sec est source de désagrément physique (mal de gorge, sécheresse oculaire, desséchement de la peau, etc..). Un air top humide engendre condensation, moisissures et sensation d’étouffement. On estime que ce taux doit être entre compris entre 40% et 70%. L’idéal se situant à 45% d’humidité relative. L’affaire est donc une question de dosage.


Les environnement clos sont propices à la diffusion de substances nocives issues des matériaux (les COV- composés organiques volatiles), des imprimantes et des photocopieurs (ozone et particules fines) mais aussi des hommes eux-mêmes par l’émission de CO2.
Comme à la maison, il faut ventiler quotidiennement. Dans les immeubles de bureaux, les installations de ventilations mécaniques doivent assurer un renouvèlement de 25m3/ heure pour les bureaux et 30m/3 heure pour les salles de réunion pour être en phase avec les réglementations.

Attention à la modification du cloisonnement qui peut perturber le fonctionnement des installations en place. Un reparamétrage des appareils est parfois indispensable.
Vérifier les mesures conservatoires réalisées dans le bâtiment (au niveau CVC ) avant l’implantation de salles de réunions afin d’en assurer la bonne ventilation.

La biophilie

La biophilie est un « indispensable besoin de l’être humain de se rapprocher de la nature et des autres formes de vie »
Etudier les espaces de travail en vue de créer des rapprochements avec la nature participe au bien-être des salariés, mais il ne se limite pas à installer ici et là des plantes stabilisées ni même vivantes.
Pour résumer, la biophilie incite à créer des espaces permettant :

  • d’ancrer le bureau dans un territoire déterminé
  • de créer des perspectives,
  • de pouvoir se réfugier,
  • de susciter le mystère et la surprise
  • de provoquer un risque (hostile la nature !).

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter l’article consacré au sujet (cf la biophilie dans l'aménagement de bureaux).

Le bien-être : pour conclure

Le sujet est vaste et on pourrait ajouter que le bien-être au bureau passe aussi par du mobilier adapté, un management adapté….
Créer un environnent de travail aux normes, contemporain et à l’image de votre entreprise, c’est :

  • Etudier des espaces variés et adaptés ;
  • Proposer des ambiances ;
  • Prescrire des matériaux et des appareils ;
  • Interroger et communiquer.

Société d'architecture et de space planning spécialisée en aménagement tertiaire.

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